Immobilier, une reprise encore précaire
L’année 2015 enregistre un regain de croissance des ventes dans le secteur de l’immobilier. Cette tendance se confirme dans le neuf, car les professionnels ont pu profiter de l’avantage fiscal Pinel. Du côté de l’immobilier ancien, une envolée des ventes a été observée, après plusieurs années de morosité. La baisse des taux d’intérêt est aussi une raison de taille, puisqu’ils ont atteint leur plus bas niveau (2% environ, contre 4,15% en janvier 2012) comparé aux années précédentes. Une telle situation conduit ainsi à une nette amélioration du pouvoir d’achat des éventuels acheteurs, ainsi qu’un impact sur l’apport personnel. Sa valeur actuelle plus basse que jamais, avoisine les 1,9% du total du bien, sur un financement de 20 ans.
Les agents sont encore confiants quant à 2016, suite à la mise en place prochaine du prêt à taux zéro. Assimilé à une condition de réalisation des travaux de rénovation, il peut financer jusqu’à 40% d’un logement.
La prudence est toutefois de mise, car l’amélioration du marché reste précaire à cause de la fluctuation du coût du crédit. Les délais de négociation restent longs (97 jours, contre moins de 70 à 80 avant la crise 2000-2007). Les prix moyens des logements sont toutefois élevés, et ce, malgré une stabilisation des tarifs de l’immobilier ancien.